mercredi 30 mars 2016

Coupe de France #1 Marseille : un drôle de week-end...



L'ouverture de la Coupe de France a eu lieu à Marseille sur le Campus de Luminy ce week end de Pâques. Le circuit a un peu évolué mais garde son âme de 2015 tout en étant mieux abouti avec de nouvelles zones "techniques", des enfilades et surtout un saut plus abordable. Malade depuis une bonne semaine, j'ai bien failli tirer un trait sur ma participation quand le thermomètre affichait 2 degrés de trop à 3 jours de la course. Le verdict du médecin n'était pas très encourageant, mais l'important était de ramener le maximum de points pour ne pas partir loin à la seconde manche. Louper Marseille me faisait passer de la première à la dernière ligne sur la seconde manche, et j'aurai tout simplement renoncé à m'aligner sur les autres manches 2016. Retour sur un week-end qui restera très spécial à plusieurs points de vues.

Limiter la casse

Le calcul était simple : 0 point = départ en dernière ligne. Inenvisageable ! Autant renoncer à engager des frais plutôt que de bagarrer avec un départ en 15ème ligne. Le jeudi je ne donnais pas chère de ma peau : un top 50 aurait été déjà une bonne place pour limiter les dégâts.

Sur place le vendredi en fin de matinée afin de pouvoir faire le reco en dehors des horaires réservés à l'"Elite" (voir mon article ICI), la tête fait toujours aussi mal, les bronches sont encrassées et le ventre continue de faire des siennes...y a mieux pour aborder le premier objectif de la saison. La reco montre de suite mes limites : je tousse, je m'essouffle, je n'arrive pas à m'exprimer alors que pourtant les jambes semblent tenir le coup. Peut-être que je peux revoir mes ambitions à la hausse en visant un top 20-30 ?

Je ne vais pas m'attarder sur les reco pour continuer de récupérer. J'enchaîne donc 2 tours et demi sans passer de temps à refaire les passages. Le saut passe nickel, tout comme le pierrier et les marches.

Passage pour récupérer la plaque en milieu d'après-midi, je cherche des infos sur le nombre de tours que nous aurons à effectuer. On me répond que ce sera annoncé le soir en réunion des Teams... merci messieurs mais nous les Masters qui courrons à 8h30 du matin, vous savez quand vous n'êtes pas encore sur le circuit, au levé du soleil, on aimerait connaître avant de manger notre soupe et d'aller nous coucher combien de tours on aura à faire pour préparer notre ravitaillement !!! Et encore une fois le règlement ne sera pas respecté : 1h12 de course pour le premier alors que le règlement stipule bien entre 1h30 et 1h45 pour les Master. 1 tour supplémentaire aurait amené à 1h31...comment on peut se tromper de 5min par tour alors qu'une course a eu lieu sur le circuit la semaine d'avant ? On continue de nous prendre pour des billes, tout simplement...

Samedi matin, aux aurores

Mise en grille à 8h15. Je me retrouve avec le numéro correspondant à ma place au classement général 2015, c'est à dire la 4004. Autour de moi on retrouve les hommes forts de 2015 : Alex Pelletier, Jérémy Mounier, Romu Gillard, Fred Frech, Julien Farnier etc. Il va falloir limiter la casse car les jambes font mal de la reco et j'ai des courbatures aux ischio, chose qui ne m'arrive jamais !
Au coup de sifflet, c'est Bertrand Trombini qui prend les devants. Il est suivi par Romu et je me place prudemment dans leur roue. Objectif : perdre des places le plus doucement possible. Julien Farnier passe vite à l'attaque mais je reste toujours sage dans la roue de Romu. Dans ce premier tour, on se regroupe à 3 avec Alex et Jérémy, Romu ayant pris quelques mètres mais on revient sur lui au bénéfice du saut qu'il ne prendra pas. Un groupe de 4 se forme et je décide d'augmenter un peu le rythme. C'est Romu qui saute, les 2 autres restent avec moi et finiront par me prendre quelques mètres quand je commets une faute stupide en chipotant pour ranger ma topette vide dans ma poche. Bref, les voilà à 5 sec, mais je ne boucherai jamais le trou.


J'arrive à conserver cette 4ème place jusqu'au bout, malgré un gros retour de Nicolas Durin. Ouf, je fais mieux que sauver les meubles avec cette place ! Et que de regrets de voir que les jambes étaient là... mais pas le souffle. Il y avait certainement un gros coup à faire sur cette première manche.

Le vélo a marché du tonnerre. L'avantage du tout-suspendu était non-négligeable sur ce terrain très cassant. Aucun regret d'avoir fait ce choix qui permet de s'engager sur dans le pierrier et sur le saut sans se poser de question. J'ai beaucoup roulé suspension ouverte pour absorber les vibrations et trouver de l'adhérence dans les parties les plus cassantes.

Top 10 :
1 FARNIER Julien 4 1:11:55
2 MOUNIER Jeremy 4 1:12:31
3 PELLETIER Alexandre 4 1:12:38
4 GAUTHIER Anthony 4 1:13:15
5 DURIN Nicolas 4 1:13:33
6 FRECH Frédéric 4 1:14:24
7 MENDOZA Ernesto 4 1:15:02 
8 GILLARD Romuald 4 1:15:14 
9 TROMBINI Bertrand 4 1:15:33
10 ETIENNE Sleidhy 4 1:15:37

Suite et fin... du week-end

On a profité du lundi férié pour faire une petite balade dans la calanque de Morgiou. Notre dernière balade ensemble... Tout s'est terminé le lundi 28 mars à 19h15 en Haute-Loire...
Certains moments de la vie marquent plus que d'autres, celui-là en fera parti. Difficile de savoir de quoi sera fait la suite, si l'envie de rouler sera toujours là et surtout de trouver l'envie de me déplacer seul sans elle.

Oui c'était un drôle de week-end...


4 commentaires:

  1. Pas si mal pour un malade et la vie continue...

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    1. Malheureusement j'ai besoin d'un équilibre. Je l'avais trouvé depuis 3 ans et les résultats s'étaient améliorés depuis. Là tout s'écroule, les repères ne sont plus là. Le moral et le mental sont souvent plus importants que les jambes. Tout est lié. La vie continuera autrement surement...

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    2. c'est un mal dont le temps est le seul remède, la saison des beaux jours revient et c'est une chance pour aider ton moral, c'est aussi la saison des amours..... qui sait ? trouve de nouveaux rêves, et dit toi qu'il y a plus malheureux que toi ! je suis désolé qd même !

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  2. Bon courage Anthony,c'est simple mais tiens le coup

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