La 3ème manche de la Coupe de France se court à domicile, enfin presque ! Super-Besse accueille une nouvelle manche de la coupe qui n'avait pas mis les pieds ici depuis 2012. Une bonne chose financièrement, mini-frais de déplacement, aucun frais d'hébergement et un vrai plus quand on peut reconnaitre un peu le circuit et adapter le matériel à la dernière minute. Et cette année les conditions météo ont justement nécessité de bien choisir son train de pneus au tout dernier moment ! Un beau chantier...
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| Photo Fred Machabert |
Le parcours n'a pas été dévoilé longtemps à l'avance afin de permettre de tourner sur le circuit. Une bonne 10aine de jours avec l'épreuve nous nous sommes rendus sur place avec Lucas afin de voir ce que nous réservait le circuit. Pas de gros changement par rapport aux années précédentes, seulement de petites modifications. 2 tours sur le sec et hop on y retourne le dimanche avant la course. Conditions météo pourries, pluie, froid, mais au moins on aura vu ce que ça donne sur le gras. A ce moment le circuit était très propre car il n'y avait pas eu de passage, mais une fois les reco et les premières courses effectuées, ça risque d'être un beau chantier !
La semaine est bien arrosée et il pleut même le vendredi pour les reco ! J'opte pour une paire de pneus boue avec les Ground Control. Un premier tour sous la pluie, ça a l'air d'être pas trop mal, et un deuxième tour qui sèche et là ça se complique, le Ground arrière scotch pas mal et je vois beaucoup de coureur en pneu sec à l'arrière. "De toute façon ça passe plus vite en courant" on me dit... En rentrant je bascule un Fast Trak à l'arrière car la météo annonce du beau pour le samedi, donc ça risque de sécher encore plus.
Le samedi matin, juste avant la course, un petit sms à Jordan Sarrou qui me répond "c'est la cata", il faut donc remettre le Ground derrière avant de partir.
La course :
Placé sur la 5ème ligne (11 au total avec 12 coureurs) je prends un assez bon départ et remonte jusqu'à la 46ème place au passage au ravito. Je vois revenir sur moi Jérome Chevalier puis Ludovic Dubau mais je n'arrive pas à prendre leurs roues. Malheureusement la suite sera moins glorieuse. Le terrain est vraiment glissant, racines, ornières, rien de tout ça m'attire. Les sensations ne sont pas mauvaises mais je ne vais que perdre des places pendant la course. Je dois être vraiment arrêté dans les descentes ! Je commets des fautes, je ne suis pas sur de moi et je m'épuise dans les portages avec mes petites jambes toutes courtes. Je termine 64ème, 38ème sénior, très déçu. Mais j'ai tout de même fait mieux qu'à Cassis (69ème), donc la course n'aura pas servi à rien. Au général après 3 manches je recule à la 47ème place scratch.
Maintenant il faut se poser les bonnes questions et comprendre pourquoi ça n'allait pas.
1. Les conditions météo : j'aime pas la boue, c'est pas une surprise. Je ne suis pas à l'aise dans ces conditions.
2. Course à pieds : je fais de toutes petites enjambées, donc pour suivre les autres, j'en fais plus et je m'épuise.
3. Ce n'était clairement pas un objectif de forme. La Lozérienne suivie du championnat régional ont fait du mal à l'organisme et je n'avais pas insisté sur les intensités avec Super-Besse. Surtout qu'avec le championnat de France 15 jours plus tard, il ne fallait pas commettre l'erreur d'arriver sur un pic de forme et de retomber après, car l'objectif est bien pour les Ménuires.
La très belle surprise du week end (enfin semi-surprise) revient à Lucas Serrieres, le cadet de mon club, qui monte sur la 3ème marche du podium après avoir fait une super course en bagarrant pour le podium dans un groupe de 3 cadets.
Maintenant il va falloir travailler efficacement pour rattraper le coup aux Ménuires ! On va sortir les séances efficaces... et essayer de garder la motivation 10 jours. Quelques jours de repos ensuite feront du bien à l'organisme et au mental !
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